Droit de réponse de Julien Balkany

«A la suite de la publication dans la rubrique « terre » du journal Libération d’une interview de Marine JOBERT, je souhaite réagir à plusieurs insinuations scandaleuses et fallacieuses qui laissent planer un doute sur mon rôle au sein de la société Toreador.

En tant qu’actionnaire de référence de Toreador, au titre de la participation du fonds d’investissement new-yorkais Nanes Balkany Partners I LP, j’étais compétent à devenir membre du conseil d’administration.

Pour rappel mon fonds a mené, avec succès, une campagne active pour promouvoir un certains nombre de changements au sein de l’entreprise. Mon rôle au sein de Toreador a toujours été clairement défini et je n’y ai jamais exercé la moindre fonction opérationnelle, ni exécutive, ni de direction.

De janvier 2009 à mars 2011, date de ma démission avec effet immédiat, j’ai siégé au conseil d’administration en qualité de membre indépendant. Quant à mon rôle de conseiller spécial du Président de Toreador qui s’inscrivait dans la continuité, j’y ai mis fin début août 2011, suite à l’annonce de la fusion avec la société américaine Zaza Energy. Depuis j’ai cessé toute activité en relation avec Toreador.

Par ailleurs, propager la rumeur que mes liens familiaux auraient suffi à entacher l’impartialité et le travail rigoureux et transparent de l’administration française est une suggestion fantaisiste.

J’ai décidé d’engager des poursuites à l’encontre des auteurs de l’ouvrage.

Enfin, je ne peux que regretter que les auteurs de l’ouvrage en question n’aient jamais cherché à me rencontrer ou à m’adresser une liste de question. J’y vois la preuve manifeste de leur volonté de créer une confusion à des seuls desseins polémiques. »