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Association Territoire d'avenir Ourcq-Marne-Multien
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9 février 2012

Les pétroliers repartent à la conquête de l'or noir de la Seine-et-Marne

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La traque de l’or noir continue. Et le sous-sol francilien suscite beaucoup d’espoir parmi les pétroliers, éblouis par le baril de pétrole qui s’adjuge actuellement à 100 $. Même s’il est impossible d’évaluer les réserves. Douze nouveaux permis de recherche sont sur le point de leur être accordés par le gouvernement dans le Bassin parisien, dont dix en Seine-et-Marne.

Et des dizaines d’autres demandes sont encore en attente.

Neuf compagnies doivent se partager ces nouvelles terres de prospection, dont Toreador et Vermilion. Toutes l’assurent, les recherches porteront uniquement sur des gisements de pétrole classiques, dit « conventionnels ». La loi promulguée en juillet dernier interdit désormais d’exploiter du pétrole de schiste par fracturation hydraulique. C’est-à-dire en injectant à très haute pression de l’eau, du sable et des produits chimiques pour casser la roche.

Vermilion, qui extrait la moitié du pétrole français, croit beaucoup au potentiel du sous-sol seine-et-marnais. Tout comme Concorde Energy, une petite société nouvelle sur le marché. Ils ont en mémoire la découverte, dans les années 1980, de la grande réserve du champ de Villeperdue, à cheval sur la Marne, l’Aisne et la Seine-et-Marne. Elle avait enclenché une grande vague de prospection. «Nous avons recruté les géophysiciens qui ont découvert ce champ. Le Bassin parisien est sous-exploité», s’enthousiasme Concorde Energy.

D’importants progrès technologiques réalisés

Vermilion se concentre sur les alentours de sa concession de Chaunoy, un des plus grands gisements d’Ile-de-France. «Même si la production décline de 15% par an, 1200 barils (NDLR, un baril contient 159 litres) y sont extraits par jour», explique Vermilion, qui se voit attribuer le permis de Champfolie, en prolongement de cette concession de Chaunoy. Il aura pour voisin Toreador, qui va lui aussi chercher à proximité de ce gisement.
Pourtant, sur les terres couvertes par les futurs permis, des recherches ont déjà été réalisées sans succès dans le passé. Mais les pétroliers comptent sur les progrès technologiques réalisés ces dix dernières années. «Les outils de calcul sont meilleurs, estime Concorde Energy. Dans les années 1990, des forages ont pu être réalisés par erreur. Désormais, il va être plus difficile de se tromper

Mais avant de forer, quatre ans devraient passer pour Vermilion. «On va d’abord étudier la géologie, cela prend beaucoup de temps», avance la société. L’étude du sous-sol, c’est aussi l’objectif de Poros, qui a décroché le permis de Chevry, situé en pleine zone urbanisée, à cheval sur la Seine-et-Marne, le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis.

A terme, les compagnies avouent aussi miser sur un assouplissement de la législation sur l’exploitation du pétrole de schiste. «On espère pouvoir démontrer que cette technique est respectueuse des règles de l’administration française et de l’environnement», insiste Vermilion. «Il est bien évident que les pétroliers ont comme objectif d’inventorier le sous-sol en vue de localiser les zones intéressantes, tant en pétrole conventionnel qu’en non-conventionnel, tacle l’association Nature Environnement 77. Le jour où l’exploitation du pétrole de schiste sera autorisée, tout sera prêt
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