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Association Territoire d'avenir Ourcq-Marne-Multien
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18 novembre 2012

Pétrole : quatre nouveaux forages en Seine-et-Marne

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Les compagnies continuent d’explorer et d’exploiter le pétrole conventionnel du Bassin parisien où est produite plus de la moitié de l’or noir français.

Les habitants de Vaudoy-en-Brie (Seine-et-Marne) avaient rendez-vous hier avec leur plus ancien voisin… qui n’est pas près de partir. Vermilion, le premier producteur de pétrole en France, entend poursuivre ses activités encore longtemps. Pour soigner ses relations et après les fortes oppositions au pétrole de schiste, la compagnie organisait ce samedi une journée d’information sur ses projets à Vaudoy-en-Brie.

C’est là qu’elle s’apprête à forer en janvier quatre nouveaux puits de pétrole conventionnel sur sa concession de Champotran.

A l’instar de ses concurrents Lundin, Géopétrol ou Pétrorep, Vermilion investit des millions en Ile-de-France et les départements voisins (Marne, Loiret, Aube). Il entend utiliser des techniques classiques et non la fracturation hydraulique, qui est interdite. Ainsi Vermilion a racheté à Total des champs près de Vert-le-Grand (Essonne) en janvier et vient encore de débourser 86 M€ pour des actifs appartenant à Zaza Energy (ex-Toreador) dans le Loiret. Les forages de Vaudoy-en-Brie coûteront la bagatelle de 14 M€.

Dopés par les progrès technologiques et le prix élevé du baril (autour de 100 $), les compagnies repassent à l’offensive. Pétrorep, qui pensait arrêter son activité il y a dix ans, poursuit ses prospections sur sa concession de Coulommes (Seine-et-Marne), là où, en 1958, ont jailli les premières gouttes de pétrole de l’Hexagone.

«Les projets sont encore rentables en Ile-de-France pour des petites entreprises comme nous, assure Vermilion qui produit 5400 barils de 159 litres par jour en Ile-de-France. Nos ingénieurs travaillent pour optimiser la production. On ne récupère que 25% de ce que l’on extrait. On voudrait monter à 35%».

Mais pour exploiter, il faut aussi explorer. Une douzaine de nouveaux permis de recherche en Ile-de-France sont en attente. «On a beaucoup d’espoir sur certaines zones, poursuit Vermilion qui pense pouvoir encore extraire 20 millions de barils. Nous sommes encore là au moins pour vingt ans, si ce n’est quarante. La fin du pétrole, on ne peut pas la prédire».  Surtout si l’exploitation du pétrole de schiste coincé dans le sous-sol du Bassin parisien devait être un jour autorisée…

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